• Ma camionnette et moi

    Je vous vais vous parler d'un camarade Cycliste de la compagnie, je m'écarte un peut de mon but premier qui était de vous parler des Cycliste Frontière casernée à Hombourg, mais je pense qu'il est aussi nécessaire de s'arrèter au camarde qui était dans d'autre caserne de la région car leur but était le même donc je prend une partie du petit livret publier intulant Ma cammionnette et moi  par Charly Wesmael du 1régiment- 1 er Bataillon 2ème Compagnie de la compagnie d'Eupen.

    Mobilisé depuis le 25 Août 1939 et versé dans lun régiment Garde Frontière, je faisais partie de la Compagnie d'Eupen où je rempliissais les fonction de chauffeur depuis début d'avril 1940. Pendant les 9 mois qui précédèrent ces jours tragiques, notre mision fut de veiller à la sécurité de la frontière belgo-allemande.

    à diférents endroits de cette frontière, on avait aménagé des poste d'allerte et de destruction. Chacun d'eux était mini d'un poste émetteur de T.S.F et d'un téléphone. de là ,jour et nuit,et l'hiver y est rude, nous devions rendre compte de toutes les manoeuvres qui s'effectueraient dans cette zone.Cette mission dangereuse,pleine de responsabilités et très fatiguant, se remplissait à trente km de notre lieu de cantonnement. de là jour et nuit , et l'hiver y est rude nous devions rendre compte de toutes manoeuvre qui s'effecturaient dans cette zone. Cette mission dangereuse, pleine de responsabillités et très fatigant, se remplissait à trente Kilomètres de notre lieu de cantonnement. Notre moyen de communication était le Vélo.

    La garde à ces postes était de 48 heures et bien souvent, vu le manque d'effectifs, nous la montion avec 48 heures de repos. je dis -repos- c'est une façon de parler, pendant ce repos nous faisions encore des travaux de fortifications: chicanes en béton, résaux de brabelés et encombrement des coupes-feux.

    dès que nous avions établis le long de la frontière un nouveau réseau barbelé, dès que nous avions placé des mines, des délégations d'officier allemands,de leur frontière, venaient se rendre compte de l'état d'avancements de nos travaux, et plus on se raprocha de la guerre, plus ce secteur de zone frontaliière devint agité. Quand la garde descendante rentrait au cantonnement, chaque fois, il y avait du nouveau à signaler.

    le 9 mai, un avion allemand avait sur volé a très basse altitude tout notre secteur et dèjà l'inquiétude perçait chez nous. Elle ne dura pas longtemps.

    Ce soir-là précisément, l'oeuvre de la Reine Elisabeth organisait au cantonnement une fête musicale. Elle fut très réussie et se clôtura dans l'enthousiasme. Notre aumônier, en effet, vint nous annoncer que les 5 jours de congé étaient rétablis. La joie des soldats était bindescriptible. Après avoir chanté le Brabanconne  et Vers l'Avenir, nous somme rentrés gaiement, dans nos baraquements.

    A peine étions-nous au lit que le premier-chef entre et crie"Alerte" Comme le même ncas s'était représenté plusieur fois depuis août 1939, nous     prenons l'avertissement du sous-officier à la légère et sans nous presser, nous enfilons nos vêtement. Mais nous remarquons que les chefs deviennent de plus en plus anxieux, des mouvements insolites se produisent autour des bureaux, les hommes vont occuper les position, nous prenons possesion de nos camions.

    A une heure du matin, l'alerte est confirmée, les postes transmettent des nouvelles les plus inquiétantes.

    C'est la guerre !

    Des 120 hommes des poste d'alerte il en est revenu un.

    il était à Raeren, à un kilomètre de la frontière allemande. Ce poste surplombait la vallée. Au font, un bois. La lisière marquait la frontière. C'est le long de cette lisière qu'était planté notre résau de fils de fer barbelés. ils éatait de garde avec 5 de ses camardes, il leur retait dix heures de faction à monter.

    les consignes étaient devenues très sévère. Personne ne pouvait passer la barrière de la douane. Il fallait redoubler de vigilance et signaler toute manoeuvre qui se fesait dans la vallée. On réveille les gardes à 10 heures. Les deux hommes passent leur ceinturon, prennent un fusil, le chargent et vont chercher les consignes. les amis leur souhaitent bonne garde.

    Ils s'asseyent, allument une cigarette et la fument en fraude. Ils bavardent et parlent de leur vie avant la mobilisation. Il se rappellent leurs aventures de jeunesse.....

    Tout à coups, ils entendent une forte explosion. Il se lévent tous deux et tachent de repérer l'endrois de la déflagaration. "C'est là, dit l'un, c'est dans le champs de mines." Il entre dans l'abri et avertit le caporal qui téléphone à l'officier de grade. une deuxième explosion  se produit.

    L'officier de garde leur répond:"Mes enfants, prenez courage et défendez-vous." Le caporal transmet la réponse de l'officier et ajoute" Nous devons nous attendre au pire". La voix du lieutenant était pleine d'émosion et vous savez quand il parle ainsi...

    Le caporal tourne les talons et rentre au corps de garde où il jura pendant une bonne dizaine de minutes. Chacun reprend son emplacement et le secteur rentre dans le calme. Si quelque chose doit se passer sera au lever du jour, et avec résignation, on attend l'aube.

    3 heures du matin. Le ciel s'éclaircit à l'est personne n'avait bougé, personne n'avait dit un mot. L'angoisse grandit.

    3 heures 30 ! un formitable bruit d'avions en vol se fait entendre. Tous les hommes rentrent dans l'abri.

    3heures 45 ! le soldat de garde allume une nouvelle cigarette.

    A ce moment son ami crie. A 500 mètres d'eux  surgissent une centaine de soldat allemands. La sentinelle court vers l'abri. il communique la nouvelle au chef de poste qui déclenche le téléphone et confirme l'attaque.

    Sur ces entrefaits, la sentinelle était ressortie et avait vidé son chargeur sur les soldats qui se rapprochaient de lui; il veut rentrer mais le poste est fermé à clef. Sans perdre son sang froid. il prend son vélo et se replie derrière une maison située à 300 mètres du poste de grade. D là, il peut assiter à l'escarmouche que ses ammis avaient engagée.

    Des coups de feu éclataient dans toutes les directions pui l'abri assailli, la porte défoncée, les ennemis entrèrent ils ressortirent sans prisonniers. Que sont-ils devenus?

    De loin, il les salua et enfourchants son vélo. Il fila à travers bois vers le poste de commandement à Jalhay. Il se présenta à l'officier de garde, et fit le récit qu'on vient de lire.

    Et pendant tout ce temps qu'avaient fait à Jalhay les gardes frontières?

    Nous avions rassemblé le charoi et en avions fait la distribution par compagnie. Vers une heure du matin nous n'avions plus qu'a attendre le signal des postes frontière. Tous, la figures tournée vers notre officier, nous attendions qu'il dise quelque chose.

    Oh ! Ces minutes d'attente et d'angoisse, qu'elle furent longues, longues !

    Vint le moment où le le Lieutenant Boulanger reçu le fatal coup de téléphone ! Déponsant le cornet, il se tourna vers nouis et nous fit part de la communiquation. A côté de moi deux jeunes sergent récemment mariès fondirent en larmes. Mais le courage des gardes-frontières a eu vite fait de reprendre le dessus mes camarades s'étaitent ressaisis.

    Les ordres se succédairent, ils  furent exécutés à la minute. Avec le Lieutenant Maique, nous recevons la consigne de prendre contact avec l'ennemi, nous armons nos révolvers, je fait le plein d'essence et nous partons en direction de la frontière. Pendant notre absence, les soldats resté au poste de commandement ouvraient les abris et déménageaient les archives de la compagnie.

    A 5 heures du matin, notre mission remplie, nous reçûmes l'ordre de repli sur nos positions de combat: Pepinster et Petit Rechain. Pendant cette opération, des pelotons furent désignés pour faire sauter les destructions. cette seconde mission terminée, nous devions occuper des abris situés sur la rive droite de la Meuse.

    Nous devions aussi protéger l'organisation de la défense. A Pepinster, les abis furent ouverts et occupés par nos différentes formations de tireurs : F.M., mitrailleuses légères, canon 4,7 et D.B.T. Avec l'adjudant Henkarts, nous étion chargé de la répartition sur le côté droit de la route, nous nous dirigeâmes vers l'autre versant de la colline et c'est là que ma camionnette se distingua pour la première fois.

    Le poste d'un de nos sergents se trouvait tout au-dessus de la colline, il devait, de là, avec sa mitrailleuse légère. battre toute route.

    Pour ne pas être repérés par l'aviation, nous empruntons le chemin qui sur plombe la valée, une large sentier pour cycliste et piétions. avec la cammionette nous pertons à l'assaut de la colline. La côte était très forte et le moteur du camion très faible !

    Cette camionnette, je ne l'ai pas encore décrite mais si vous vous représentez ce qu'est un vieux camion Ford qui sert à un marchand de lait pour faire "le porte à porte", vous aurez une image assez exacte de ce genre de charoi. Et pourtant en a-t'elle accompli des exploits ! Brave "Joséphine" va !

    En première vitesse, elle arrive péniblement au sommet de la côte, à tel point qu'elle soufflait comme une locomotive. Nous déchargerons les munitions et prenons le chemin de retour. Monter avait été relativement facile, mais descendre devenait dangereux. Nous arrivons à l'endroit où la route est en équerre. au côté gauche, un précipice et je devrais faire une double manoeuvre pour prendre le tournant. Ace moment, je m'aperçois que mes freins n'on plus d'éficacité. Je freinais à ,fond et le véhicule poursuivait sa course ! Je prends mon frein à main, je tire,... même résultat. trois mètres nous séparent du bord, deux mètre, un mètre, cinquante centimètres. 

    D'en bas les soldats qui nous regardaient fermaient les yeux pour ne pa voir la catastrophe. j'avais l'impression que les roues de devant oscilliaient dans le vides . l'adjudant Henkarts prend le frein à main que je tenais déjà et tire toutes ses forces. je revois sa figure, et, je ris encore: son visage était crispé et de son front adondamment coulait la sueur. comme par miracle la voiture s'arrête...

    Nous nous regardons, poussons un soupir de soulagement, mais nous veillons à ne pas lacher les freins. A l'aide de mon talon, je parviens à remettre la voiture en marche. J'introduis la marche arrière, je débraye et le camion fait un formidable bond en arrière. j'oblique à droite, j'arrête et descends du vehicule jour me remettre de cette émotion. Quelques instants après, nous reprenons la descende et rejoignons l'état-major du régiment qui nous attendait sur la grand route de Verviers.

    Voici donc installés à leur poste tous nos soldats qui avec leurs chefs, attendent les ordres.

    Pendant  ce temps, une files interminable de réfugiers passait entre nos lignes. Notre Etat-major manifestait une grande inquétude. Si jamais, l'ennemis perçait cette collone de réfugiés, que devait-on faire? Notre mission était de prendre contact avec l'ennemi et le nombre de réfugiés, au lieu de diminuer, ne faisais que de croître. Sur la route de Verviers, la circulation était tellement dense ques les voitures avaient peine à se frayer un passage. Derrière nous, le génie opérait les destructions. Cette image des premiers heures de la guerre était effrayante et pourtant qu'était-elle auprès ces horreurs que nous allions voir les jours suivants!

    Pendant cette fuite inconsciente, nos soldat attendaient avec impatience le moment où la parole aurait été donnée à leur armes. Mais une heure plus tard , nous recevions les ordres qui nous stupéfièrent? Les fortification, cette ligne de défense sur laquelle tout le pays comptait pour arrêter l'invasion, ce mur que l'on dit, ces défenses que nous voulion tenir pout montrer au pays et au monde notre volonté de faire respecter notre neutralité, tout cela, on nous ordonnait de l'abandonner sans combat !

    Notre major et nos chef n'y comprenaient rien. Mais puisque nous devions partir, que les ordres étaitent ainsi  donnés, avec discipline, npus les avons exécutés. Nos soldats, la mort dans l'âmes, quittèrent leur abris..... emportant les armes et les munitions et on recharge ma comionnette. en bon ordre, nous rejoignon l'endroit que le grand quartier général nous avait assigné.

    Déjà cependant la méfiance se manifestait. nos gradés s'en étant apperçus, circulèrent dans nos rang et nous demandèrent de faire confiance à nos supérieurs. Plus tard nous saurions le pourquoi de cette manoeuvre, c'est ainsi que quelques heures plus tard nous apprenions la justification de cet abandon avec prière de la lire aux soldats. (Ndlr: l'avance trop rapide des troupes allemandes aux Pays-Bas).

    Anisi finit pour nous la première partie de la guerre. Qu'est-ce que l'avenir nous réservait ? Dans les chapitres suivants nous allez vous rendre compte. Nous somme le dix mai à quatre heures de l'après-midi

    A suivre

    Ma camionnette et moi

     

     

     

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